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まこと の ブログ

MaKoTo no burogu — Journal de bord…

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jubeat -8-

Suite de l'ouvrage précédent :

Je listais l'an dernier les quelques dernières étapes pour achever la borne, et c'est en mars dernier que j'ai repris le travail sur une grosse semaine de congés.
Nous allons donc voir tout ça par étape en quelques billets…


Préparation avant peinture :

Avant d'appliquer la peinture, il y a en fait un gros travail à fournir pour rendre les pièces présentables.

  • J'ai commencé par limer les cornières à la main afin d'arrondir les angles droits.

Je me suis efforcé à faire un arrondis identique au « congés sur arrête » (fillet de 3 mm) des coins imprimés 3D, en suivant le tracé de deux traits de délimitation, puis une fois l'angle cassé à la lime, j'ai terminé le travail au papier à poncer de manière dégressive, en terminant par un grain 800 sur toute la surface de la cornière, ceci afin d'éliminer toutes traces d'accrocs résiduels.

  • Le rendu est comme je le voulais, et c'est tant mieux après tant d'huile de coude dépensée !


  • Pour passer à l'étape suivante il faut démonter la borne, donc voilà, c'est la dernière fois qu'on la voit comme ça !


  • Avant de passer l'enduit, les trous de vis et divers accrocs dans le bois ont étés rebouché au mastic.


  • Puis donc l'enduit de lissage appliqué au couteau, suivit d'un ponçage fin au 320.


  • Le bezel est la dernière pièce à préparer, avec un long travail de carrossier à faire, qui consiste à compenser les arrondis engrangés dans le métal par l'opération de pliure et de martelage, avec la lime, et puis d'appliquer du mastic sur les soudures et marques laissées par le marteaux.


  • Limage du côté gauche :


  • Puis même travail sur le côté droit et sur toute la surface, au papier à poncer, en repérant régulièrement les creux pour les combler au mastic, avant de re-poncer ensuite…


  • Aller, ça ira ! J'avoue j'ai pas fait l'arrière, découragé par le bosselage très important, et pas aidé par l'état de ma lime qui est au bout de sa vie.



Peinture :

Comme pour la CandyCab, j'ai décidé de faire une laque, impliquant nécessairement d'utiliser un pistolet à peinture.
Pas question d'utiliser mon aérographe comme pour peindre la Sound Voltex, le travail à fournir étant relativement conséquent, puisqu'il va falloir passer autant de couche de peinture, avec ponçage entre chacune d'elles, que nécessaire.

  • Ayant eu l'occasion de tester ce type de pistolet lors de la mise en couleur de l'éolienne, mais ne disposant que d'un compresseur d'appartement (35-40 dB !) avec sa petite cuve, j'ai fait le pari que ça fonctionnerait…

J'ai donc acheté ça, avec des caractéristiques techniques compatibles avec mon matériel et le travail à faire, soit une buse de 1,0 mm et une pression d'entrée de l'air max. de 3,0 bar.
J'ai dû aussi me trouver un embout rapide type 1/4" BSP Euro, pour enfin pouvoir connecter le pistolet à mon compresseur, et après quelques essais, ça passe !

Un peu limite, la cuve qui permet d'atteindre les 3 bars se vide très vite, et il faudra faire des pauses en cours de séances, mais ça ira… Et puis j'ai pas de meilleure solution donc…
Côté peinture, c'est la même que pour la Sound Voltex, une peinture acrylique, satinée, multisupport, mono-couche, sans sous-couche (ouf!).

  • C'est donc parti pour une première couche… Une fois sèche, on peut voir les nervures du bois.


  • On passe alors en mode ponçage toutes les pièces…


Et c'est reparti pour une nouvelle couche, puis ponçage, puis une nouvelle couche, puis ponçage, puis une nouvelle couche, puis ponçage, puis une nouvelle couche, puis ponçage, puis une nouvelle couche… Je ne me souviens plus exactement, j'ai dû en passer 5 ou 6.

  • Une petite vidéo, un peu longue, mais satisfaisante, si l'on fait abstraction du fait que filmée par dessus mon épaule, durant une longue soirée d'hivers en éclairage artificiel, ce ne soit pas idéal :
  • On peut voir l'état de surface à gauche à mi-parcours, et à droite à la fin du processus.


  • Les pièces terminées, prêtes au remontage :



  • Les cornières ont été peintes en deux fines couches, le support étant déjà lisse, c'était bien suffisant.


  • Concernant le bezel, catastrophe ! Le mastic réagit avec la peinture et fait des cloques…


Il a fallu décaper la peinture, qui est partie assez facilement en la ponçant sous l'eau…
Je me suis alors souvenu d'un reste de sous-couche en bombe dans mon stock, suffisamment pour faire la pièce, et c'est heureux, car c'est bien simple, c'est un produit qu'on ne trouve plus au brico… C'est d'ailleurs le cas pour un tas d'autres produits, la diversités des références se réduit de plus en plus, je ne sais pas pourquoi, cependant ce dont je suis sûr « c'est qu'on trouve plus rien à Leroy Merlin »[1]

Problème résolu, la couche de noir s'est bien comportée :


Conclusion :

J'ai constaté plusieurs choses…

- L'aspect peau d'orange des surfaces est directement lié à la finesse de la buse du pistolet, car avec l'aérographe sur la Sound Voltex il n'y en a pas.
Je pense aussi que la qualité de celui-ci influe beaucoup.
- Entre chaque couche de peinture, les nervures du bois reparaissaient à chaque fois, et je voyais aussi les zones mastiquées réagir un peu avec la peinture, sans pour autant laisser de traces au séchage (ouf!). Ce qui finalement m'a paru assez étrange car je m'attendais à ce que l'enduit de lissage consiste en une croûte lisse et dure, nouvelle surface indépendante du bois.
À relire le descriptif du produit, celui-ci est en fait « respirant » et laisse donc j'imagine passer un peu ce qu'on applique dessus. La peinture relève alors les fibres du bois et voilà…
Note pour plus tard, regarder pour un produit qui vitrifie le bois avant de faire une laque !
- Une accroche de la peinture difficile sur l'aluminium, peut-être à cause de la surface un peu trop lisse pour la formule « sans sous-couche » de cette peinture.
Même avec sous-couche, comme pour le bezel, elle reste fragile pour un objet sur lequel on va régulièrement balader ses mains, et je pense que le jour où j'aurais décidé de rénover le panel 16 touches, j'investirais dans une bombe de peinture PU[2] bi-composante qui permet à la peinture de durcir, lui permettant d'être vraiment résistante. Opérations à mutualiser car la bombe, est à usage unique et l'on dispose de quelques heures une fois le compartiment de durcisseur percuté, ensuite c'est poubelle…

  • C'était donc la troisième laque que je peignais, et chaque fois avec des outils différents. Je pense que la prochaine sera plus simple.


À suivre…

Notes

[1] Et je ne citerais pas deux autres marques hein, ce baratin est réservé pour la télé et ne s'applique pas à internet. L'occasion de glisser ça ici, ça me fait marrer de voir des gens sur youtube tenter de respecter cette règle, sous couvert d'impartialité où je ne sais quoi. Stupide.

[2] polyuréthane

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