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まこと の ブログ

MaKoTo no burogu — Journal de bord…

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Un manche de couteau, en… bois.

J'ai hérité de petits couteaux de cuisine que j'aime bien. Lame fine et large, idéale pour des coupes précises.
Seulement voilà, ils ont presque 30 ans, et ont déjà été réparés car leurs manches se sont cassés…
La réparation de fortune à base de clous et de colle néoprène a montré ses limites, et les lames sont devenues si branlantes qu'elle se dérobent dés qu'on appuie avec.

À force d'avoir vu quelques tutubeurs bricoler des manches de couteaux, d'avoir trouvé ça aussi divertissant que simple à faire, j'ai décidé de tenter la chose.

Préparation :

  • Après sélection d'une chute de bois qui s'avère être du pin (il était si dur que je n'y ai pas cru au départ),


  • découpe à la scie sauteuse, et sablage à la ponceuse à bande retournée de deux morceaux à peu prés identiques.


  • Ensuite il a fallu opérer une défonce sur une des pièces afin de pouvoir y loger la soie de la lame.



Assemblage :

  • Le collage des deux parties se fait à la colle vinylique, pressé dans l’étau jusqu'au lendemain.



Mise en forme :

À ce stade, la lame est tout à fait amovible, permettant de travailler le manche facilement.

  • Après avoir tracé un profil de manche, découpe à la scie sauteuse de l'excédent de matière :


  • À l'aide de la ponceuse à bande, d'une râpe, puis d'une lime, on se rapproche doucement de la forme voulue…



Finitions :

  • J'ai protégé la lame avec de l'adhésif de peintre, puis procédé au collage de celle-ci dans le manche avec de la colle époxy Araldite. J'ai aussi planté le clou dans le trou pré-percé.


  • Une fois le clou coupé à dimension et martelé pour en faire un rivet, place à la finition avec une couche d'huile de lin. Étape grandement satisfaisante !


  • Voilà, c'est tout, une technique parmi d'autres, rien de compliqué.



Conclusion :

Sympathique petite opération, très satisfaisante.
La tenue est parfaite pour mes petites mains, avec un contrôle sur la lame inégalé jusqu'alors.
Il m'en reste trois autres, j'hésite encore à les faire identique ou à tenter d'autres formes.
Seul bémol, au lavage, j'ai machinalement plongé le couteau dans l'eau pour me rappeler que non l'huile de lin n'étanchéifie pas le bois. Celui-ci a donc vu ses nervures sombres devenir du relief. Terminé l'aspect tout lisse…
Je ne sais pas s'il aurait fallu vernir pour éviter ça, ni avec quel produit, ni s'il est possible en fait « d'étanchéifier » un manche en bois de la sorte.

À suivre…

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