- J'évoquais il y a quelques temps l'envie et le besoin de bricoler un clavier orthogonal en vue notamment de servir comme pièce maitresse à un ordinateur 16Bits like.
- Idéalement il faudrait qu'il soit construit à partir d'un clavier azerty existant afin de réutiliser son chipset électronique et ses touches.
- Il serait inspiré du Typematrix que je possède déjà, un clavier ô combien satisfaisant, et les touches placées selon la disposition bépo.
Pour cela j'ai démonté quelques claviers que j'avais à disposition pour constater qu'ils étaient tous de type « à membrane », une technologie qui n'est pas évidente à hacker au premier abord.
En effet j'ai bien constaté après quelques recherches web, que les claviers customisés par leurs auteurs étaient tous construits à partir de touches mécaniques (et dans le pire des cas, puisqu'achetées pour l'occasion).
J'ai trouvé quelques claviers à touches mécaniques que je pourrais donc aussi recycler.
Clavier mécanique, avantages et inconvénient :
- Les touches d'un clavier mécanique sont tout simplement soudées sur un circuit électronique (PCB), tandis qu'un cadre et un fond en plastique viennent constituer le boitier du clavier.
C'est simple, fiable, efficace, et à construire c'est facile.
Il suffirait de dessouder toutes des touches, dessiner un nouveau circuit électronique avec Kicad, graver une PCB et y souder les touches. Ensuite en bois ou en plastique, construire le boitier.
Cependant ce type de clavier n'a plus court de nos jours, à moins de faire les vides greniers, difficile donc de trouver un clavier de récup à désosser.
Ensuite il faudrait graver une PCB de plus de 30 cm sur 15, ce qui est loin d'être évident, et peux même s'avérer assez coûteux…
Le clavier à membrane, une toute autre histoire :
- Les touches ne sont que des morceaux de plastiques qui vont appuyer sur une membrane sur-laquelle est imprimé un circuit électronique. En appuyant sur une touche, on vient alors comprimer ce circuit sur une seconde membrane présentant un autre circuit, et c'est ce contact instantané qui indique au chipset du clavier que la touche est actionnée.
À construire, c'est compliqué…
Il faut produire une plaque de plastique pour accueillir tous les boutons en-clipsables, et ensuite créer un nouveau circuit à connecter au chipset.
Sauf que… La disposition des touches étant pas mal modifiée, le circuit ne sera pas évident à router, que le circuit conducteur d'électricité devra être dessiné sur des feuilles de plastique transparente, et là, tout électronicien adopte alors une attitude de perplexité…
Voilà voilà ;
Et devinez quel type de clavier on va hacker ??!
Bah oui, le plus chiant tiens Pour la raison simple que ce type de clavier est disponible en très grande quantité tout autour de vous, et que ça ne coûtera pas cher à faire.