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MaKoTo no burogu — Journal de bord…

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mardi, 27 février 2024

Convertir une dynamo de vélo pour des phares à LEDs

Tiens un nouveau billet, ça faisait longtemps !
Je bricole des trucs et dés fois j'oublie que ça pourrait intéresser du monde.

Z'avez peut-être vu déjà, j'ai un vieux vélo, celui-là même qui me servait à rouler la campagne quand j'étais jeune (hum…).
J'ai donc pu constater que l'éclairage à LED disponible aujourd'hui est non seulement plus puissant que les ampoules 6V de l'époque, mais aussi moins « énergie-vore ».
Par contre toutes ces « merdes » fonctionnent sur batterie, ou pire à pile…
J'ai donc pris le parti connecter un éclairage LED sur la dynamo du vélo, sauf que ! Et bin c'est en fait un abus de langage (un de plus), car il s'agit d'un alternateur qui délivre donc une tension alternative de 6V. Pas question donc de connecter ça directement sur les LED, au risque de les griller.

  • Il s'agit donc de convertir la tension alternative 6V en tension positive, et également de réguler la tension pour alimenter les LEDs correctement.

Pour ce faire on va utiliser en sortie de la dynamo un classique redresseur basé sur un pont de diode :

J'ai fait avec ce que j'avais sous la main, diodes 1N4007, un gros condensateur chargé de lisser la tension, et ensuite on attaque le régulateur 7805 pour sortir en 5V continu.

  • Une fois les composants réunis sur une plaquette à trou, et les tests validés, j'ai un peu modifié l'implantation pour que ça prenne moins de place,


  • Puis emmailloté ça dans de la gaine thermo-rétratable, afin d'aller le fixer avec des colliers serres-câbles à côté de la dynamo.



  • Pour le phare avant, j'ai utilisé une lampe frontale à 5 LEDs qui traînait, en lui perçant le bloc de piles pour reproduire la même clef de fixation qu'on retrouve sur le déflecteur d'ampoule d'origine (cf. première photo.)



Ainsi placé verticalement, ça fonctionne parfaitement !

  • Attention toutefois pour celleux que ça tenterait, à ne pas confondre la « masse » de l'alternateur (pin 2 sur le schéma) et le GND du circuit régulé.

En effet les fabricants de vélo ne passaient pas deux câbles (un pour le + et un pour le - ) mais un seul câble à raccorder au + de l'ampoule, se contentant de récupérer le -, autrement dit la « masse » par la masse métallique du vélo lui même donc.
Ainsi j'ai donc dû isoler la masse de la dynamo afin qu'elle ne touche pas le métal du vélo (avec un morceau de plastique au niveau de la vis, cf. première photo avec la dynamo de dos), afin de pouvoir utiliser la masse du vélo en tant que GND du circuit régulé et éviter donc le fastidieux travail pour passer un câble supplémentaire.

Documentation :
http://riton-duino.blogspot.com/2019/01/alimentation-transformateur.html

mardi, 12 septembre 2023

pincab, le flipper numérique -1-

Pincab, se dit d'un Flipper virtuel électronique et numérique.

J'avais vu passer ce concept de machine il y a quelques temps déjà, sans vraiment y voir d'intérêt, mais sous l'impulsion d'une commande familiale, j'ai été amené à m'y intéresser de prés.
En effet, je n'aurais qu'à m' « occuper de l'ordinateur, tsé là », et mon frère de gérer la menuiserie et la mécanique.
Sauf qu'en vrai, on ne peut pas faire les choses à moitié, et pour comprendre, expérimenter, tester et valider les choses informatiques, il me fallait une plate-forme de test, un truc en carton que j'ai alors monté avec succès, et puis… Je me suis pris au jeu !
J'ai dores et déjà livré et intégré la partie électro-informatique dans le pincab echelle 1:1 (écran de la table 42 pouces).
Je vais donc dans cette série de billet détailler la construction au long court d'un mini-pincab (écran de la table 22 pouces), basé sur ma maquette de test, en bois plutôt qu'en carton !


Introduction :

Pas la peine de trop s'éparpiller, le site Monte ton cab compile toutes les informations utile à cette entreprise. Cependant tout cela va très loin dans le détail, pour une approche la plus réalistique possible.
Ici nous allons voir l'essentiel et simplifier assez les choses, tant au niveau matériel que logiciel, y compris niveau prix de reviens, en choisissant des alternatives aux produits « tout fait » disponible sur le marché du pincab, ainsi que de la récup (évidemment !)
En effet, ils sont pléthoriques les sites qui proposent des pincab clefs en main, ou aux services de machine en kit, et les prix atteignent des folies… M'étonnant toujours que ce type de bizness puisse marcher, pour des produits non-authentiques qui plus est (dans le sens « pas un vrai flipper »), je me ravise en me disant que « y'en a qui peuvent payer », et que tout le monde n'est pas capable de construire de lui-même, même si on le guide… J'ai mis du temps à le comprendre, beaucoup… Faudra que j'écrive à ce sujet un jour…

Nous étudierons donc, plus ou moins, dans le désordre :

- La configuration informatique matérielle.
- Le logiciel de simulation de table de flipper.
- Les fichiers qui constituent une table.
- Le logiciel de sélection des tables (menu).
- La matrice à Led (DMD).
- Le contrôleur de jeu (les flips, les boutons).
- Les plans 3D et la menuiserie.


La configuration informatique :

Ordinateur :
Il existe plusieurs logiciels de simulation de table de flipper, qui pour le dire simplement, reproduisent les éléments constitutif des tables en imageries 3D (attention, je n'ai pas dit relief… N'en déplaisent aux confus qui ont décidés de piquer le mot 3D pour désigner le relief au cinéma), et comme tout logiciel gérant de la 3D est plus ou moins gourmand en ressources matérielles, c'est ce qui va d'emblée déterminer nos choix.
Ainsi avec un ordinateur de récupération présentant un processeur intel Core i3 et sont GPU intégré HD ???, nous ne pourrons pas faire tourner les dernières versions de tables, censées être graphiquement les plus réalistes. (ça rame sévère !)
Toutefois la génération précédente de logiciel est tout à fait apte à fonctionner de manière fluide sur ce type de matériel, ce sera très bien pour réemployer un vieil ordinateur… La planète, tout ça… (tu sais. Si tu sais pas, inscris-toi à une fresque du climat, d'urgence !)

Écrans :
Côté écran, j'avais a disposition un vieil écran 15" au format 4/3, qui sera parfait pour être utilisé en tant que backglass (la vitre avec la déco et l'affichage des scores du flipper), car c'est bien ce ratio d'image qui se rapproche le plus des décorations de backglass des flippers véritables.
Ceci permet de décider implicitement de la taille de l'écran de la table.
En effet, l'image du backglass dépasse de part et d'autre d'une caisse de flipper, donc la hauteur de l'écran de table se doit d'être plus petite que la largeur de l'écran de backglass. Ainsi j'ai trouvé un écran 22" au format 16/9 qui fera parfaitement l'affaire.
Petit point technique, là ou l'écran 4/3 sera présenté de manière classique face à soit, la technologie de la dalle LCD importe peu. Par contre pour la table, qui sera posée à l'horizontale et utilisée à la verticale, la technologie LCD de type IPS, doit permettre une restitution parfaite de l'image sous cet angle inhabituel.

La maquette :

Quand j'en ai eu marre de bricoler sur l'ordi en me tordant le cou, j'ai fini par bilouiller une structure en carton.

  • Après avoir disposé les écrans sur une planche et des cales, j'ai découpé les formes voulues dans du carton d'emballage (oui bah faut pas tous les jeter tavu c'est bien utile !), que j'ai assemblé pour en doubler l'épaisseur et abouter les morceaux qui étaient trop petits avec de la colle blanche vinylique (tsé, la colle à bois quoi).


  • Ça donne ça, et c'est pas mal pour se rendre compte puis tester le logiciel dans les meilleures conditions.


  • Une petite vidéo :















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dimanche, 11 juin 2023

Réparation d'une borne Française - Nouveau Panel

Suite de l'épisode précédent :

Il y a 10 ans donc… La borne avait été remise en service pour être fonctionnelle.
Cependant, chaque fois que je la voyais, je me disais qu'elle méritait mieux, notamment pour son panel, ce qui coïncidait avec mon envie de faire des petits trous dans du métal.
Allez, je vais « outer » le truc :P : J'adore la perceuse à colonne, et voici une occasion de m'en servir !


Préparatifs :

  • Premier truc à faire, aller prendre des mesures sur place, et tenter de comprendre comment reposait et était fixé le panel d'origine.


  • Après avoir dessiné un petit plan et réalisé une maquette en carton, j'ai pu confronter la chose afin de vérifier l'exactitude de l'ensemble.



Découpe du métal :

Nous avons pu trouver une plaque d'acier (que je soupçonne galvanisée) qui traînait, de 2 mm d'épaisseur, pile ce qui est requis pour optimiser la rigidité de l'ouvrage !

  • Avec la technique habituelle et une bonne lame de scie, découpe de la plaque pour une largeur de 54,3 cm. On découpera le reste plus tard.





Pliage du métal :

  • Afin de faciliter et guider le pliage artisanal qui va suivre, il faut retirer un peu de matière en pratiquant une rainure, suivant les traits de pliage qui ont étés marqués. Pour ce faire cette mini-tronçonneuse s’avéra très pratique !



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dimanche, 5 mars 2023

Un manche de couteau, en bois d'arbre.

Suite de l'expérimentation précédente :

J'ai fini par me décider à usiner trois autres manches pour les couteaux restants. Ils sont un peu plus long cette fois que le manche en plastique d'origine, je trouvais qu'esthétiquement ce serait plus équilibré ainsi.

Cependant j'ai voulu procéder différemment, malheureusement je n'ai pas de photo du processus… En fait pour aller plus vite, l'idée était de ne pas découper un manche en deux parties, mais cette fois d'un seul bloc, pour s'affranchir d'une étape de collage.
L'insertion de la soie se serait faite dans le manche après percement de son emplacement avec un forêt de 1.5 mm.
Sauf que j'ai pas anticipé alors que c'était évident, ça n'a pas marché. En effet, il fallait donc percer une entaille, j'ai pensé en faisant plusieurs trous qu'il suffirait de relier, mais impossible de percer le troisième trou nécessaire car le forêt étant trop souple, il retombait aussitôt dans le trou d'à côté… Bon c'est pas clair comme ça sans images à montrer, mais je pense que comprennent celleux qui ont déjà été confronté au problème.

  • Sans outils adéquat donc pour percer l'entaille, j'ai dû me résoudre à trancher le bois, mais pas sur toute sa longueur, juste un coin afin de pratiquer l'entaille pour la soie, et de refermer avec un chute collée.

Petit contre-temps qui fait malgré tout l'affaire, esthétiquement ça passe…

  • On voit assez bien cette combine de rattrapage sur ces deux clichés :


  • Concernant la finition, j'ai a nouveau utilisé de l'huile de lin, mais cette fois diluée avec de l'essence de térébenthine, afin à priori d'améliorer la pénétration de l'huile dans les fibres.


J'ai ainsi posé trois couches avec une journée de séchage entre.
Plus que deux manches à coller donc.

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