- Mais qui pourtant ne le sont pas pour tous le monde !
En effet, parfois je me rends compte en discutant avec mon entourage, à quel point mon parcours peut-être différents, et ce même lorsqu'on partage les mêmes centres d'intérêts.
Dans cette série de billets, je vais donc parler de choses archi-connues de tous, mais à côté desquelles, pour des raisons diverses, vous seriez passés.
Sans compter toutes celles que je ne connais pas…
Rien d'importants, juste des petits détails, de ce genre de choses qui enrichissent, voire simplifie la vie.
Pour commencer, je vais aborder un sujet technique !
Comment re-visser correctement dans du plastique :
En effet, il y a une manière bien particulière de s'y prendre si l'on veut que la fixation soit efficace, surtout si on est amené à dévisser/revisser régulièrement, afin d'assurer la longévité du filetage et éviter de se retrouver avec une vis qui «tourne folle» à l'infini.
Que se passe t-il lorsqu'après avoir démonté le boitier d'un appareil, on le remonte, en revissant les vis sans précaution ?
Réponse : Une forte chance de creuser un nouveau filetage dans le plastique, et au moment du serrage, d'arracher celui-ci, la structure ayant été fragilisée, et hop, la vis se met à tourner à l'infini sans jamais se bloquer !
Pourquoi ? Ces vis sont de type auto-taraudeuse; lorsque l'appareil est assemblé en usine, le trou du plastique est lisse, et c'est donc la première fois que la vis est vissée dans le trou, que le filetage est creusé dans le plastique, et c'est censé être fait une fois pour toute !
- L'astuce consiste donc à s'assurer de bien revisser la vis dans le filetage d'origine, ce qui s'effectue simplement en tournant doucement le tournevis en sens inverse tout en effectuant une légère pression. La vis va donc suivre le filetage en sens dévissant et finira par tomber dans un creux, qui est en fait le début de l'hélicoïde. Hop, maintenant on peut visser !
Une petite vidéo pour illustrer ça.
Attention, j'ai amplifié le son pour bien se rendre compte du phénomène.
Parfois c'est plus subtile, et on le ressent sur le manche du tournevis, plus qu'on l'entends.
Merci à Noël, de m'avoir appris ça il y a 15 ans, lors d'une séance improvisée de modélisme.