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まこと の ブログ

MaKoTo no burogu — Journal de bord…

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Une éolienne à axe vertical -17- ( Fin )

Comme indiqué dans l'épisode précédent, j'ai mis en place un peu d'électronique afin de monitorer la production électrique et la charge de la batterie, grâce à une mise à niveau de mon anémomètre documenté ici.

  • Les capteurs sont donc placés dans le boîtier électrique, l'ampèremètre en série juste après le régulateur de charge, et le voltmètre aux bornes de la batterie. La liaison de donnée remonte quant à elle le long du mât pour être raccordé à l'anémomètre tout en haut :

20191116_110512.jpg 20191221_160929.jpg 20191116_110538.jpg 20191116_113426.jpg

Une petite vidéo pour voir le résultat :

Je m'efforce de faire tourner manuellement l'éolienne pour constater que c'est bien autour de 25 rotations/minutes de celle-ci qu'on commence à produire une dizaine de Watts.

Comme deviné, la poulie 8 dents n'aura rien donné d'intéressant ! Pas suffisamment de vents pour permettre la rotation, le couple demandé avec ce rapport était trop important.

  • La poulie 10 dents installée ici (en orange), permettait à l'éolienne de tourner, mais trop difficilement pour le vent de la fin d'année.

20191116_115756.jpg 20191118_104657.jpg

  • J'ai donc dû me résoudre à remettre la poulie 12 dents, mais de constater avec inquiétude un problème majeur :

20191223_104521.jpg 20191223_104523.jpg

La courroie s'est craquelée sur quasiment toute sa longueur !

  • En vidéo :


  • Malgré tout j'ai laissé tout ça en place et continué d'observer les graphiques générés sur Grafana.


  • Et puis fin janvier, la courroie à fini par lâcher, sur une des craquelures observées.

J'ai tenté une réparation de fortune qui n'aura malheureusement pas tenu une journée…
J'ai un peu cafouillé pour voir comment m'y prendre, mais c'était fait, donc j'ais collé à la néopréne, une couche de caoutchouc de chambre à air de vélo, et constatant bêtement la trop grande élasticité de l'assemblage, je décidais de coller une couche de tissu, puis une nouvelle couche de caoutchouc afin de préserver le tissus des intempéries. J'ai aussi cousu la courroie à cette bande et coulé le fil dans la cyanoacrylate pour le protéger.
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Voyez, la courroie s'est brisée ailleurs, et tout à lâché puisque la colle n'a pas tenu non plus. Et de toute façon pas de regret, d'autre endroits étaient prés à se briser à leurs tours.
dsc04323.jpg dsc04321.jpg

Fin de l'expérimentation :

  • Voilà, la courroie est fichue, et en y regardant de plus près c'est sans doute ma faute car je n'ai pas fait attention aux préconisations du fabriquant qui déconseillait l'usage de poulie inférieure à 12 dents… La courbure alors trop prononcée aura eu raison de l'élasticité du polyuréthane, sans compter les rayons UV qui l'ont coloré en jaune, dénaturant le matériaux ( pour le rendre dur ? )
  • Et il se trouve qu'on a aussi constaté que la vieille batterie ne tiens plus la charge.
  • L'étude des graphiques révèle quant à elle que lorsque l'éolienne tourne, c'est de manière trop peu soutenue, donc elle se lance et s'arrête rapidement. Et même si parfois elle tiens la rotation entre les vagues, ce n'est pas assez long pour charger quoi que ce soit… D'autant plus qu'on ne dépasse jamais guère plus de 25 rpm (une dizaine de Watts), la résistance électromagnétique du générateur étant sans doute en cause, ces vents manquants de forces.

La plupart du temps quand le vent souffle suffisamment, cela va ressembler à ça, ou ça :

grafanalyse01.png grafanalyse02.png

Voici un passage intéressant où de l'énergie est produite sur 15 min, et malheureusement, les mesures de l’ampèremètre ne sont pas du tout représentatives de la réalité, car pas suffisamment réactives, elles ne remontent pas tous les points de mesures. (un bug que j'ai corrigé plus tard, mais trop tard…)

grafanalyse03.png

Là on voit bien que ce sont les rafales de vent qui lancent la rotation, puis ce que ça donne sur un peu plus de 2h :

grafanalyse04.png grafanalyse05.png

  • J'ai pu constater aussi une différence significative (30 à 40 Km/h peut-être) entre les vents annoncés par les services météo et les vents relevés par mon anémomètre, témoignant simplement de la différence de hauteur de la mesure, la météo prenant celle-ci autour de 90 mètres d'altitude.

Par exemple, ici la météo annonce 53 Km/h de vent et 91 Km/h en rafale, mais on voit bien que l'anémomètre relève 15 Km/h de moyenne et on note quelques rafales autour de 30 Km/h, dont une à 50 Km/h. (l'éolienne tourne maintenant à vide, c'est pour ça qu'elle va si vite hein…)

grafanalyse07.png
Mise en forme du dashboard de grafana disponible sous fichier json en annexe[1].

  • Conclusion évidente, l'éolienne n'est pas perchée suffisamment haut, et en l'état actuel du matériel dont nous disposons, il ne sera pas possible de l'élever. D'autant que cela compliquerait pas mal la maintenance de la mécanique, qui voit parfois des boulons se desserrer sous la contrainte répétée.

Pour rappel elle se situe à 3 mètres de haut, terrain en plaine bien dégagé autour, et il lui faudrait une dizaine de mètres supplémentaires j'imagine.

Bref, lorsque ce sera l'apocalypse et qu'on aura besoin d'un p'tit peu de jus, on s'y remettra, mais en attendant, fini de jouer :)

Note

[1] ci-dessous

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