まこと の ブログ

MaKoTo no burogu — Journal de bord…

Aller au contenu | Aller au menu | Aller à la recherche

Lumiplot, le système lumineux pour cône de roller slalom -2-

Suite des expérimentations précédentes :

Cependant, le cône coloré est problématique car il atténue et filtre la lumière, voire même annule la couleur de led opposée à celle du cône, et pour cette raison il a été décidé de passer sur un plot blanc et de revoir certaines choses que nous allons détailler ici.


Second prototype, avec le plot Seba. :

  • Cette fois le plot est rigide sur sa base et mou sur le dessus, permettant plus de sécurité en cas de chute.


Nouveau boîtier :

Il était aussi nécessaire de modifier le boîtier afin de faciliter l'impression 3D et le rendre plus solide et reproductible.
En effet, le logement très étroit de la batterie a eu vite fait de se fendre à force d'y insérer la batterie, un système de couvercle à visser semblait incontournable.
De même, la pièce transparente de protection du circuit a fini par se décoller, là encore il fallait envisager un système à vis, ne serait-ce que pour intervenir facilement en cas de maintenance.

  • Les modifications sus-citées, avec taraudage des trous de vis directement dans le plastique :


À ce stade, nous attendions de recevoir les pièces transparentes découpées au laser commandées auprès d'un prestataire, ainsi que les petites vis de 2 mm de diamètre.

  • Et il fallait tout de même fiabiliser un peu plus la fixation au plot en ajoutant un aimant supplémentaire.


Je n'ai pas pensé à prendre plus de clichés de ce modèle à aimants interagissant avec le cône…

  • Une fois ce prototype achevé, nous étions cette fois très satisfaits du rendu en lumière, ici dans la pénombre :



Notez que les photos ne rendent pas ce que l'œil humain perçoit. Souvent entouré d'un halo de lumière grossier, j'ai dû bricoler les réglages de la prise de vue, ici avec un ordi-phone, pour qu'on puisse discerner distinctement l'objet. En réalité donc c'est plus lumineux que ça.

Après quelques tests de simulation d'usage, consistant à malmener le plot en le secouant, le culbutant, le frappant et le dégageant, il nous est rapidement apparu quelques problèmes.
Le module ne tient pas suffisamment bien en place et beaucoup de questions, pourtant déjà présentes, vinrent semer le doute.

Après tant de travail fourni à souder les plaquettes, et celui qui nous attendait pour la suite, la crainte de dommages matériels nous obligeât à prendre une pause pour réfléchir…
Quand le module se fait éjecter, jusqu'où va-t'il ? Est-il facile à ramasser ? Que se passe-t'il si on roule dessus ? Sans doute la casse assurée… Et pire en fait, l'accident sur l'humain, qui plus que de risquer une hypothétique explosion de batterie, se retrouverait forcément au sol, à cause des roues de roller bloquées net par le module.

Cela paraissait pourtant correct avec le plot Oxelo, sans doute car il nous semblait que nous n'avions pas trop le choix étant donnée la souplesse du plastique.

  • Nous n'avions pas pensé à remettre en question le sujet intégrant ces nouveaux paramètres induits par le cône Seba.

À contrecœur (oui les aimants c'était un système amusant :P) nous avons donc engagé un processus de réflexion, qui nous a menés vers l'évolution suivante.

Puisque le haut du plot est souple, alors nous pourrions considérer que l'aspect sécuritaire de celui-ci réside dans le fait qu'il est fait pour voir sa base résister quand le haut s'écrase, permettant alors de garder le module lumiplot en place durant les chocs avec les roues, les patins et les humains.
Puisque la base du plot est rigide, autant la mettre à profit, en permettant au module de se clipser facilement dessus.
De plus, l'article du site roller en ligne nous l'indiquait, la prise au vent de ce modèle de cône serait un point à améliorer, et c'est en quelque sorte l'occasion de le faire car le module va alors lester quelque peu le plot pile à l'endroit voulu, à sa base.
La voila la solution !! Restait alors à modifier le modèle 3D pour changer tout ça, mais sans pouvoir tout refaire, car certaines pièces comme les plaquettes transparentes sont déjà dans nos mains et il n'est pas question d'en commander une version modifiée.


Troisième version du boîtier :

  • Le couvercle à batterie a été modifié pour présenter une sorte de languette dépassante. Une petite pièce avec une languette est ajoutée du côté du circuit, elle sera collée. Devant la multitude à faire, les trous de vis ne seront plus taraudés, mais remplacés par des inserts métalliques filetés qui seront bien plus rapides à disposer.


On utilise un fer à souder pour pousser l'insert dans le trou de plastique qui se ramollit et durcit immédiatement autour du métal après la pose.

  • Pour accueillir les languettes, il faut découper de larges fentes dans le cône :


  • Voilà !! En pressant les bords du cône, on peut alors glisser le module dans les fentes.


  • Clichés pris à l'ordi-phone en lumière ambiante, cette fois pas eu besoin de toucher aux réglages.




Mise en production :

  • Quasiment toutes les pièces sont réunies, l'impression des boîtiers étant la plus longue :


Il y a un travail important d'ébavurage des pièces imprimées ainsi que de collage des languettes, qui en fait aurait pu être conçues d'un seul tenant avec le boîtier… Là encore, modifier l'existant est le risque de manquer de recul pour repenser une solution technique. Chose que je corrigerai donc dans mes fichiers 3D.

  • Les vis et inserts sont arrivés. J'ai soudé toutes les batteries sur les circuits et j'en profite pour les mettre en charge :


  • Pour faciliter la découpe des plots, j'ai imprimé un gabarit pour guider la lame afin de marquer le plastique toujours au bon emplacement.


  • Toutes les pièces prêtes pour l'assemblage, le cône marqué pour découpe.

  • Le Lumiplot terminé !



  • Petit plaisir en fin de production :


Ces photos prises dans le noir sont à peu prés représentatives de la réalité, les plots brillent assez pour s'éclairer les uns les autres.

  • Et une petite vidéo « mode d'emploi » :


Quelques photos et conclusion :

  • Comparatif de rendu lumineux avec 1, 2 ou 3 leds allumées :


Ça brille fort ! Comme je disais la dernière fois, à l'œil avec une led c'est déjà bien suffisant, en tous cas en déco de salon. Il faudra décider en situation si on privilégie l'autonomie ou le spectacle.

  • Ci-dessous, la première à l'ordi-phone et la seconde à l'appareil photo en baissant la sensibilité afin de faire ressortir les différences.


  • Une galerie de clichés avec l'appareil réglé pour ne pas éblouir l'objectif. Ces couleurs sont plus proches de la réalité :



  • En effet l'ordi-phone, ici à gauche sature un peu trop les couleurs.


Nous avons donc enfin nos Lumiplots tant attendus et fonctionnels !
Les premiers essais en situation se passent bien, nous verrons à l'usage ce qu'il en est de la fiabilité, notamment confrontée à la réalité des rollers.
Les fichiers de conception 3D sont disponibles en annexe à ce billet.
Dans un prochain billet nous essayerons de tourner une belle vidéo en situation d'usage.


À suivre…

Annexes

Ajouter un commentaire

Le code HTML est affiché comme du texte et les adresses web sont automatiquement transformées.

Fil des commentaires de ce billet