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MaKoTo no burogu — Journal de bord…

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Bidouilles

Du bricolage de bricolo, à l'arrache et au pied levé

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samedi, 25 mai 2024

Blanchir le plastique jauni

  • Depuis le temps que je voyais passer de la documentation sur le sujet, j'ai eu envie d'essayer de blanchir le vieux plastique industriel jauni qui composait souvent l'électronique moderne d'une certaine époque.

Si je me trompe pas, celui-ci, bien que gris ou blanc lorsqu'il est neuf, jauni au fil du temps notamment à cause d’additifs retardateur de flamme incorporé au plastique.

Il y a eu depuis pas mal de recettes mélangeant eau oxygénées et autre produits décapants testées, et à ma connaissance aucune meilleures qu'une autre, étant donné que malheureusement, le jaunissement finira immanquablement par revenir insidieusement.

J'ai donc à disposition un vieux boîtier moyen-tour d'ordinateur datant de 1999, voyons voir ce qu'on peux faire avec la recette la plus simple et facile d'accès que j'ai trouvée…

Essai :

Le produit tout d'abord, se trouve en principe facilement dans des magasins de type « la boutique du coiffeur », ici l'Oxydant crème de kerasoin.
Dosé à 40 vol., soit 12%. Plus le dosage est élevé, plus la réaction sera rapide.

J'ai d'abord voulu faire un essai sur les caches en plastique, en appliquant la crème tel quel avec une brosse à dent, puis laissé posé le produit le reste de la journée et toute la nuit, pour obtenir un effet blanchi, pas spectaculaire en comparaison de la pièce témoin non-traitée, mais prometteuse.

  • En effet, en principe il faut du soleil, et il s'était caché ce jour-là…



Première passe :

  • J'aurais cependant pu gagner du temps si je n'avais su tirer immédiatement enseignement de ce premier test, car j'ai malgré tout persisté à badigeonner timidement la façade en plastique au lieu d'y aller généreusement.


  • Bon alors attention, ça blanchis aussi la peau au moindre contact, il faut prendre les précautions qui s'imposent.


Après rinçage et séchage, logiquement même résultat, pas si spectaculaire, et nécessite de recommencer.

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mardi, 27 février 2024

Convertir une dynamo de vélo pour des phares à LEDs

Tiens un nouveau billet, ça faisait longtemps !
Je bricole des trucs et dés fois j'oublie que ça pourrait intéresser du monde.

Z'avez peut-être vu déjà, j'ai un vieux vélo, celui-là même qui me servait à rouler la campagne quand j'étais jeune (hum…).
J'ai donc pu constater que l'éclairage à LED disponible aujourd'hui est non seulement plus puissant que les ampoules 6V de l'époque, mais aussi moins « énergie-vore ».
Par contre toutes ces « merdes » fonctionnent sur batterie, ou pire à pile…
J'ai donc pris le parti connecter un éclairage LED sur la dynamo du vélo, sauf que ! Et bin c'est en fait un abus de langage (un de plus), car il s'agit d'un alternateur qui délivre donc une tension alternative de 6V. Pas question donc de connecter ça directement sur les LED, au risque de les griller.

  • Il s'agit donc de convertir la tension alternative 6V en tension positive, et également de réguler la tension pour alimenter les LEDs correctement.

Pour ce faire on va utiliser en sortie de la dynamo un classique redresseur basé sur un pont de diode :

J'ai fait avec ce que j'avais sous la main, diodes 1N4007, un gros condensateur chargé de lisser la tension, et ensuite on attaque le régulateur 7805 pour sortir en 5V continu.

  • Une fois les composants réunis sur une plaquette à trou, et les tests validés, j'ai un peu modifié l'implantation pour que ça prenne moins de place,


  • Puis emmailloté ça dans de la gaine thermo-rétratable, afin d'aller le fixer avec des colliers serres-câbles à côté de la dynamo.



  • Pour le phare avant, j'ai utilisé une lampe frontale à 5 LEDs qui traînait, en lui perçant le bloc de piles pour reproduire la même clef de fixation qu'on retrouve sur le déflecteur d'ampoule d'origine (cf. première photo.)



Ainsi placé verticalement, ça fonctionne parfaitement !

  • Attention toutefois pour celleux que ça tenterait, à ne pas confondre la « masse » de l'alternateur (pin 2 sur le schéma) et le GND du circuit régulé.

En effet les fabricants de vélo ne passaient pas deux câbles (un pour le + et un pour le - ) mais un seul câble à raccorder au + de l'ampoule, se contentant de récupérer le -, autrement dit la « masse » par la masse métallique du vélo lui même donc.
Ainsi j'ai donc dû isoler la masse de la dynamo afin qu'elle ne touche pas le métal du vélo (avec un morceau de plastique au niveau de la vis, cf. première photo avec la dynamo de dos), afin de pouvoir utiliser la masse du vélo en tant que GND du circuit régulé et éviter donc le fastidieux travail pour passer un câble supplémentaire.

Documentation :
http://riton-duino.blogspot.com/2019/01/alimentation-transformateur.html

dimanche, 5 mars 2023

Un manche de couteau, en bois d'arbre.

Suite de l'expérimentation précédente :

J'ai fini par me décider à usiner trois autres manches pour les couteaux restants. Ils sont un peu plus long cette fois que le manche en plastique d'origine, je trouvais qu'esthétiquement ce serait plus équilibré ainsi.

Cependant j'ai voulu procéder différemment, malheureusement je n'ai pas de photo du processus… En fait pour aller plus vite, l'idée était de ne pas découper un manche en deux parties, mais cette fois d'un seul bloc, pour s'affranchir d'une étape de collage.
L'insertion de la soie se serait faite dans le manche après percement de son emplacement avec un forêt de 1.5 mm.
Sauf que j'ai pas anticipé alors que c'était évident, ça n'a pas marché. En effet, il fallait donc percer une entaille, j'ai pensé en faisant plusieurs trous qu'il suffirait de relier, mais impossible de percer le troisième trou nécessaire car le forêt étant trop souple, il retombait aussitôt dans le trou d'à côté… Bon c'est pas clair comme ça sans images à montrer, mais je pense que comprennent celleux qui ont déjà été confronté au problème.

  • Sans outils adéquat donc pour percer l'entaille, j'ai dû me résoudre à trancher le bois, mais pas sur toute sa longueur, juste un coin afin de pratiquer l'entaille pour la soie, et de refermer avec un chute collée.

Petit contre-temps qui fait malgré tout l'affaire, esthétiquement ça passe…

  • On voit assez bien cette combine de rattrapage sur ces deux clichés :


  • Concernant la finition, j'ai a nouveau utilisé de l'huile de lin, mais cette fois diluée avec de l'essence de térébenthine, afin à priori d'améliorer la pénétration de l'huile dans les fibres.


J'ai ainsi posé trois couches avec une journée de séchage entre.
Plus que deux manches à coller donc.

mardi, 22 novembre 2022

Un manche de couteau, en… bois.

J'ai hérité de petits couteaux de cuisine que j'aime bien. Lame fine et large, idéale pour des coupes précises.
Seulement voilà, ils ont presque 30 ans, et ont déjà été réparés car leurs manches se sont cassés…
La réparation de fortune à base de clous et de colle néoprène a montré ses limites, et les lames sont devenues si branlantes qu'elle se dérobent dés qu'on appuie avec.

À force d'avoir vu quelques tutubeurs bricoler des manches de couteaux, d'avoir trouvé ça aussi divertissant que simple à faire, j'ai décidé de tenter la chose.

Préparation :

  • Après sélection d'une chute de bois qui s'avère être du pin (il était si dur que je n'y ai pas cru au départ),


  • découpe à la scie sauteuse, et sablage à la ponceuse à bande retournée de deux morceaux à peu prés identiques.


  • Ensuite il a fallu opérer une défonce sur une des pièces afin de pouvoir y loger la soie de la lame.



Assemblage :

  • Le collage des deux parties se fait à la colle vinylique, pressé dans l’étau jusqu'au lendemain.



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