まこと の ブログ

MaKoTo no burogu — Journal de bord…

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dimanche, 3 juillet 2022

Tempéro, thermomètres connectés -02-

Précédemment sur makotoworkshop.org… :

À priori, non, tu ne met pas ton capteur de DHT22 dehors « comme ça », et encore moins accroché au mur de ta fenêtre.

C'est ce que j'ai assez vite déduit aux vues des résultats de recherche sur Thingiverse, en quête d'inspiration pour un modèle de boîtier.
En effet, il semble finalement assez logique de se tenir aussi éloigné que possible des murs du bâtiment, au risque sinon de se retrouver à mesurer la T° résiduelle emmagasinée par celui-ci, et malgré ça, on ne peut pas non plus imaginer laisser le capteur cuire en plein soleil…

Une fois de plus ce fût l'occasion d'apprendre de nouvelle choses, et en cela, l’existence du « Stevenson shelter », un abris ventilé dans lequel on place les instruments de mesure pour les protéger du soleil tout en les laissant prendre le vent.

J'ai pu trouver le modèle qui me convenait et de l'adapter à mon besoin en le « remixant » en Stevenson shelter pour balcon.

  • Arès avoir imprimé toutes les pièces déterminantes en blanc, évidemment ici pour profiter de l'effet albédo, j'ai fait un essai d'assemblage de la soucoupe du bas avec la glissières.



Grâce aux tête fraisées des vis la glissière fait son office correctement.

  • Les trous de cette soucoupe sont plus petits et destinés à être taraudés donc, pour accueillir les vis de ⌀4 mm.


  • Ensuite collage du mille-feuille en m'aidant des trous prévus à l'origine pour des tiges filetées afin de bien aligner les pièces. Le capteur DHT22 ainsi fixé à son support vient se loger au centre :


  • Reste à visser la glissière en place.


  • Une fois la seconde partie de la glissière fixée à la rambarde du balcon à l'aide de serre-câbles, il suffit de glisser notre stevenson shelter en place et de ligaturer une attache dans la boucle prévue pour éviter qu'il ne bouge.



À suivre…

dimanche, 26 juin 2022

Tempéro, thermomètres connectés -01-

Ayant pu expérimenter les capteurs de température dans le but de réguler la température interne des bornes jubeat et Sound Voltex, la thématique estivale des températures records aidant, j'ai eu envie de m'essayer à bricoler une petite station météo partielle, sachant que le boulot serait pas mal inspiré de mes précédents travaux sur l'anémomètre (la version WiFi)

Partielle car il manquerait un pluviomètre et l'absence d'anémomètre va permettre je pense l'utilisation d'une alimentation sur batterie solaire, mais nous étudierons cela plus tard, commençons déjà par expérimenter.

Câblage :

Un capteur DHT22 est situé à l'intérieur de l'habitat.
Un autre capteur DHT22 est placé à l'extérieur de l'habitat.
Tous deux connectés sur un NodeMCU (plaquette à base d'esp8266) chargé d'envoyer les valeurs de températures et d'humidité sur un afficheur LCD connecté en I²C, et également sur un serveur web influxDB + Grafana pour tracer des courbes dans le temps.


  • Voici la maquette câblée, avec le module I²C bien pratique, soudé au dos de l'afficheur LCD :



Programme :

  • Le code utilisé est disponible en annexe du billet[1] et sur mon github.

https://github.com/makotoworkshop/nodeMCU_tempero_AlimSecteur.

  • J'attire cependant l'attention du bidouilleur attentif.

En effet le code utilisé dans le fichier ESPinfluxdb.cpp n'est plus compatible avec la librairie de carte disponibles dans l'Arduino IDE que j'utilise pour programmer le nodeMCU.
Pour disposer de la carte NodeMCU 1.0 (ESP-12E Module) dans l'IDE il faut avoir au préalable chargé la carte, ce qui se fait en deux temps :

1 - Ajouter l'adresse https://arduino.esp8266.com/stable/package_esp8266com_index.json à la case URL de gestionnaire de cartes supplémentaires depuis le menu Fichier > Préférences > onglet Paramètres.
2 - Ajouter la carte depuis le menu Outil > Type de carte > Gestionnaire de Carte, puis

rechercher esp8268 et on trouve esp8268 by ESP8266 Community dont la dernière version est la 3.0.1, et qui refuse de compiler le code dudit fichier avec des erreurs à base de machin « deprecated blablabla use WiFiClient… ».
J'ai eu beau modifier le code, je ne suis pas parvenu à circonscrire les erreurs de compilation, aussi j'ai rétrogradé à la version 2.4.2, celle-là même qui fonctionnait à l'époque de mes bricoles avec l'anémomètreWiFi.


Au démarrage du programme, différents messages s'affichent pour indiquer la connexion au WiFi, puis la connexion à la base de donnée influxDB, ainsi qu'un avertissement en cas de problème avec les capteurs.

  • Ensuite on devrait obtenir ceci :



Traceur de courbe :

  • Synoptique de principe :

Mon tuto de l'époque reste relativement adéquat, aussi je vous renvoie aux sections Configuration de la Base de données et Configuration de la Grafana de celui-ci.
Grafana a quelque peu évolué depuis, et certaines captures d'écrans ne sont plus bonnes, mais l'essentiel y est, flemme d'en refaire de nouvelles.

  • Voici ce qu'on peut obtenir avec un peu de temps à configurer les graphes :



À suivre…

Note

[1] Voir ci-dessous

lundi, 25 mai 2020

Mini Game Center -5-

Nous revoici pour la suite de notre étude sur le MiniGameCenter :

J'ai nommé celle-ci de cette manière pour évoquer une salle d'arcade, réunissant donc plusieurs bornes… sinon j'aurais plutôt dit « MiniBorne »…
L'important au final c'est qu'on puisse donc interagir avec plusieurs machines sans que cela ne devienne compliqué, ni que ça ressemble à une usine à gaz.
Et c'est pour cette raison que j'écris ceci… Je me suis rendu compte que mon idée de départ, à savoir comme on l'a vu lors du billet N°3, piloter chaque borne par ses GPIO se révélerait assez inadaptée, nous allons voir pourquoi.

C'est impec pour une seule borne, mais pour plusieurs on se retrouverait alors avec un tas de boutons poussoirs de partout.

  • J'ai alors pensé à les mutualiser, c'est à dire relier ensembles les GPIO respectifs de chaque Rpi et d'utiliser la masse comme sélecteur de Rpi. En effet si on débranche la masse, de tous les Rpi sauf un seul, alors on pilotera seulement celui-ci avec les boutons. Pour cela j'aurais utilisé des CD4066B (quad bilateral switch), piloté avec un Arduino, et quelques boutons supplémentaire pour choisir à quel Rpi on se serait adressé. Je n'ai dessiné que pour deux Rpi, mais on peut en rajouter presque autant qu'on veut (la limite venant du nombre d'in/out de l'arduino):


  • Et puis… bon, au final c'est plus un hack qu'une solution académique, alors je me serais orienté vers une solution à base de 74LS573 (Octal D-Type Latch with 3-STATE Outputs).


Et puis en dessinant tout ça, de vite me rendre compte que Ok, j'ai un nombre minimum de boutons poussoir, mais il va y avoir un gros tas de câbles à passer dans le faux plancher du MiniGameCenter, et des boutons à mettre quelque part, et qu'en plus de ça, si on le place en vitrine, bah on pilote rien sans avoir à l'ouvrir pour actionner les boutons… Cerise sur le gâteau, faut en plus se taper une nouvelle carte électronique à réaliser, voire à revoir le Pi-Hat pour y intégrer les 74LS573.

  • Alors pour le pilotage à travers la vitrine, j'ai expérimenté très facilement d'utiliser un capteur infrarouge sur l'Arduino et une télécommande de récup.


Ça fonctionne très bien, et j'aurais conservé l'idée à base de 74LS573 + boutons + Arduino + capteur IR, mais non, tout ce câblage et une PCB à faire… La flemme, il me fallait continuer à expérimenter d'autres solutions, et puis j'ai repensé au fait que le Rpi Zero W embarquait un module Bluetooth

Lire la suite...

samedi, 28 mars 2020

Mini Game Center -4-

Suite de l'étude précédente :

  • Rien de nouveau pour ce billet, juste un point d'étape pour visualiser la réalisation du Pi HAT, Version 1.1 dont je parlais dans le billet N°1 de cette série.

À suivre…

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