まこと の ブログ

MaKoTo no burogu — Journal de bord…

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samedi, 19 juillet 2025

Piloter un ventilateur pour Odroid-C2

Le µ-ordinateur Odroid-C2 vient avec un bon dissipateur thermique, mais sans ventilateur.
Il a tendance à fleurter avec les 50°C, surtout par temps caniculaire et d'autant plus s'il est disposé dans un boîtier, ce qui m'a amené à vouloir lui adjoindre un ventilo.

Les vendeurs de boîtiers (le design de l'Odoid-C2 est compatible avec les boîtiers Raspberry-pi 2 et 3) avec ventilateur ont tendance à y mettre un ventilo de 30 mm assez faiblard, quand ce n'est pas simplement un ventilo 12V qui sera donc alimenté en 5V par l'appareil, réduisant sa vitesse de rotation.
L'avantage indéniable c'est qu'il ne fait alors pas trop de bruit.

  • En choisissant comme je l'ai fait un ventilateur 5V, je ne m'attendais pour autant pas à autant d'efficacité pour autant de bruit très gênant.

Nous allons donc voir comment réguler ça.

Au démarrage de l'appareil, avec 26°C de température ambiante, nous avons 36°C pour le CPU ''ARMv'8'. Nous garderons cette température en référence à atteindre.

Au bout de quelques minutes sans rien demander à la machine nous sommes déjà à 42°C. La faire travailler montera encore indéniablement la température.

L'électronique :

Un simple transistor sera utilisé pour interfacer le ventilateur à une pin GPIO de l'appareil.
Elle sera en charge de piloter le transistor avec une PWM logicielle. (oui, impossible de faire fonctionner la PWM matérielle, nous y reviendrons plus loin).

Notez qu'en principe il aurait fallu ajouter une diode de roue-libre aux bornes du ventilateur.

  • Nous avons donc un simple ventilateur à deux broches, et un transistor costaud bien que sur-dimensionné IRLZ44N (un IRL540N fonctionne aussi). J'ai fait avec ce que j'avais sous la main.

C'est ici un transistor CMOS, mais ça fonctionnera aussi bien avec un classique NPN, cependant il faut vérifier sur la datasheet la valeur max du courant iD (Drain Current) ou iC (Collector Current) qu'il est capable d'encaisser.
Un classique BC547 qui encaisse 100 mA serait insuffisant car le ventilateur consomme 120 mA.
Je m'étais alors orienté vers un BS170 qui prend allégrement 500 mA, sauf que !
Il est utile de rappeler que la logique GPIO fonctionne en 0-3,3V, et qu'il faut alors que le transistor soit capable de saturer complètement à 3,3V.
Nous pouvons consulter la valeur de VGS(th) (Gate threshold voltage), et pour le BS170 c'est entre 0,8V et 3,0V, et c'est donc bien au delà de cette dernière valeur qu'il va conduire pleinement.
Expérimentation à l'appui, ce n'est en effet pas suffisant, certes ça déclenche, mais le ventilo ne tourne pas à fond.
Alors qu'avec l'IRLZ44 qui à son VGS(th) à 2V, aucun problème, ça ventile à pleine vitesse.


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vendredi, 21 mars 2025

Lumiplot, le système lumineux pour cône de roller slalom -4-

Suite des expérimentations précédentes :

  • On a eu de la casse !!


Il s'agit de la languette qui s'est brisée lors d'un choc.
Tout le reste va bien et fonctionne encore. À vrai dire je m'attendais à ce que ce type de pièce casse tôt ou tard…
Sauf que par un manque de recul, je n'avais pas prévu de pouvoir remplacer facilement cet élément. Je l'évoquais alors dans le billet N°2.

C'est maintenant chose faite, voici en effet la nouvelle version du boîtier imprimé 3D.

  • La partie concernée fait désormais partie du boîtier au complet, plus besoin de la coller.


  • J'ai donc ajouté un trou de vis supplémentaire afin de pouvoir remplacer la partie de la languette qui pourrait à nouveau casser.


  • J'ai pensé aussi que cette languette pourrait être imprimée à partir de filament flexible type TPU ou autre NinjaFlex, ce qui la rendrait alors indestructible. Mais pour le moment je ne dispose pas de ce type de plastique.


Le couvercle de la batterie dispose aussi d'une languette, et on pourrait vouloir aussi l'imprimer en flexible, mais je pense que c'est une mauvaise idée, car on veut vraiment protéger la batterie des chocs. Ainsi il vaut mieux mettre toutes les chances du côté de la rigidité pour cela.


À suivre…?

Je mène actuellement quelques essais pour rendre les Lumiplots télécommandables… Si c'est fiable les fonctionnalités lumineuses seraient décuplées sans limites. Ou pas.

jeudi, 6 février 2025

Lumiplot, le système lumineux pour cône de roller slalom -3-

Suite des expérimentations précédentes :

Le moment tant attendu étant arrivé, nous nous sommes réunis à l'occasion d'une session de roller nocturne sur le spot de slalom.

  • Voici l'ambiance lumineuse que nous avions sur place, qui malgré les lampadaires trop éclairants à mon goût ne nuisait pas forcément au spectacle.


Il suffit de constater à quel point la ligne de plots lumineux surpasse de loin la présence de la ligne classique sur la droite !
Précisons que les 3 leds de chacun des modules sont allumées.

  • J'ai tenté quelques clichés en bricolant les réglages de l'appareil photo afin de faire ressortir un peu plus la présence des plots sans avoir trop de halo de lumière autour.


  • Après ces quelques essais, j'ai préféré utiliser ces réglages pour faire des vidéos.


Un spécialiste en photo m'indiquera peut-être comment j'aurais dû plutôt procéder…? Cependant, c'est fait !

  • En voici le montage :

Voilà ! Nous sommes donc tout à fait satisfaits du résultat ^__^
Les plots se comportent très bien et comme attendu se renversent moins facilement que sans module. Il arrive que le module se déchausse du cône, mais c'est à priori assez rare et dans la grande majorité des cas ils restent bien en place.

À suivre

dimanche, 5 janvier 2025

Lumiplot, le système lumineux pour cône de roller slalom -2-

Suite des expérimentations précédentes :

Cependant, le cône coloré est problématique car il atténue et filtre la lumière, voire même annule la couleur de led opposée à celle du cône, et pour cette raison il a été décidé de passer sur un plot blanc et de revoir certaines choses que nous allons détailler ici.


Second prototype, avec le plot Seba. :

  • Cette fois le plot est rigide sur sa base et mou sur le dessus, permettant plus de sécurité en cas de chute.


Nouveau boîtier :

Il était aussi nécessaire de modifier le boîtier afin de faciliter l'impression 3D et le rendre plus solide et reproductible.
En effet, le logement très étroit de la batterie a eu vite fait de se fendre à force d'y insérer la batterie, un système de couvercle à visser semblait incontournable.
De même, la pièce transparente de protection du circuit a fini par se décoller, là encore il fallait envisager un système à vis, ne serait-ce que pour intervenir facilement en cas de maintenance.

  • Les modifications sus-citées, avec taraudage des trous de vis directement dans le plastique :


À ce stade, nous attendions de recevoir les pièces transparentes découpées au laser commandées auprès d'un prestataire, ainsi que les petites vis de 2 mm de diamètre.

  • Et il fallait tout de même fiabiliser un peu plus la fixation au plot en ajoutant un aimant supplémentaire.


Je n'ai pas pensé à prendre plus de clichés de ce modèle à aimants interagissant avec le cône…

  • Une fois ce prototype achevé, nous étions cette fois très satisfaits du rendu en lumière, ici dans la pénombre :



Notez que les photos ne rendent pas ce que l'œil humain perçoit. Souvent entouré d'un halo de lumière grossier, j'ai dû bricoler les réglages de la prise de vue, ici avec un ordi-phone, pour qu'on puisse discerner distinctement l'objet. En réalité donc c'est plus lumineux que ça.

Après quelques tests de simulation d'usage, consistant à malmener le plot en le secouant, le culbutant, le frappant et le dégageant, il nous est rapidement apparu quelques problèmes.
Le module ne tient pas suffisamment bien en place et beaucoup de questions, pourtant déjà présentes, vinrent semer le doute.

Après tant de travail fourni à souder les plaquettes, et celui qui nous attendait pour la suite, la crainte de dommages matériels nous obligeât à prendre une pause pour réfléchir…
Quand le module se fait éjecter, jusqu'où va-t'il ? Est-il facile à ramasser ? Que se passe-t'il si on roule dessus ? Sans doute la casse assurée… Et pire en fait, l'accident sur l'humain, qui plus que de risquer une hypothétique explosion de batterie, se retrouverait forcément au sol, à cause des roues de roller bloquées net par le module.

Cela paraissait pourtant correct avec le plot Oxelo, sans doute car il nous semblait que nous n'avions pas trop le choix étant donnée la souplesse du plastique.

  • Nous n'avions pas pensé à remettre en question le sujet intégrant ces nouveaux paramètres induits par le cône Seba.

À contrecœur (oui les aimants c'était un système amusant :P) nous avons donc engagé un processus de réflexion, qui nous a menés vers l'évolution suivante.

Puisque le haut du plot est souple, alors nous pourrions considérer que l'aspect sécuritaire de celui-ci réside dans le fait qu'il est fait pour voir sa base résister quand le haut s'écrase, permettant alors de garder le module lumiplot en place durant les chocs avec les roues, les patins et les humains.
Puisque la base du plot est rigide, autant la mettre à profit, en permettant au module de se clipser facilement dessus.
De plus, l'article du site roller en ligne nous l'indiquait, la prise au vent de ce modèle de cône serait un point à améliorer, et c'est en quelque sorte l'occasion de le faire car le module va alors lester quelque peu le plot pile à l'endroit voulu, à sa base.
La voila la solution !! Restait alors à modifier le modèle 3D pour changer tout ça, mais sans pouvoir tout refaire, car certaines pièces comme les plaquettes transparentes sont déjà dans nos mains et il n'est pas question d'en commander une version modifiée.


Troisième version du boîtier :

  • Le couvercle à batterie a été modifié pour présenter une sorte de languette dépassante. Une petite pièce avec une languette est ajoutée du côté du circuit, elle sera collée. Devant la multitude à faire, les trous de vis ne seront plus taraudés, mais remplacés par des inserts métalliques filetés qui seront bien plus rapides à disposer.


On utilise un fer à souder pour pousser l'insert dans le trou de plastique qui se ramollit et durcit immédiatement autour du métal après la pose.

  • Pour accueillir les languettes, il faut découper de larges fentes dans le cône :


  • Voilà !! En pressant les bords du cône, on peut alors glisser le module dans les fentes.


  • Clichés pris à l'ordi-phone en lumière ambiante, cette fois pas eu besoin de toucher aux réglages.




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