まこと の ブログ

MaKoTo no burogu — Journal de bord…

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mardi, 9 septembre 2025

RecalStick -1-

Aujourd'hui on va fabriquer un RecalStick !… Un stick avec RecalBox dedans.
Je dispose en effet d'un écran cathodique qui ne demande qu'à afficher de belles images, et d'un Raspberry Pi 4 sur lequel j'ai enfin testé la distribution Recalbox, boite à émulateurs permettant d'exécuter des jeux vidéos d’antan, et je voulais une solution pour faire fonctionner ça joliment.


  • L'émulation sur ce genre de plate-forme étant enfin à peu prés potable, par la puissance maintenant correcte du Rpi – le 4 c'est bien, le 5 je pense qu'on ne fera pas mieux – pour émuler des jeux d'Arcade, et le rendu graphique excellent notamment grâce au module VGA666 compatible avec Recalbox.

On le trouve pour moins de 5€, il suffit de l'enficher sur le Rpi, d'y connecter un câble VGA,

  • alors on pourra brancher ça sur la vieille télé en intercalant un adaptateur VGA vers Péritel câblé comme ceci :
      Prise VGA                —        Prise Péritel

Pin N°1: Vidéo Rouge           —     Pin N°15: Rouge
Pin N°2: Vidéo Vert            —     Pin N°11: Vert
Pin N°3: Vidéo Bleu            —     Pin N°7:  Bleu
Pin N°6: Retour rouge          —     Pin N°13: Masse Rouge
Pin N°7: Retour vert           —     Pin N°9:  Masse Verte
Pin N°8: Retour bleu           —     Pin N°5:  Masse Bleue
Pin N°9: +5 V                  —     Pin N°8:  SWITCH
Pin N°10: Masse                —     Pin N°17: Masse Synchro
Pin N°13: HSync et N°14: VSync —     Pin N°20: Synchro.

Ajouter une résistance de 75 Ohms entre la Pin 8 et 16 de la prise péritel, permet, grâce au 5V en provenance de la carte vidéo, de basculer le TV en RVB sur l'entrée AV.
dsc07537.jpg dsc07535.jpg

Ok, donc on a le micro-ordinateur pour faire tourner des jeux branchés à la TV, il manque la manette et une boite pour l'ordinateur.
Et bien on va combiner les deux pour donc fabriquer (encore !) une sorte de TV Game.


Les plans :

Disponibles en annexe à ce billet, j'ai dessiné le modèle 3D en fonction de plusieurs facteurs importants :
– Je souhaitais que le stick arcade ressemble au Hori Real Arcade Pro VX
– Qu'on puisse l'utiliser posé sur ses genoux
– Qu'il intègre donc le Rpi4
– Qu'on puisse brancher directement les câbles VGA, audio, et alimentation sur le boîtier du stick
– Et aussi un HDMI, comme ça on ne se limite pas aux écrans cathodiques
– Que l'on puisse brancher le câble USB du stick sur évidement le Rpi, mais aussi sur un autre ordinateur
– Qu'on puisse brancher jusqu'à trois autres manettes sur le Rpi Recalbox
– Qu'un bouton permette de basculer le joystick d'un quart de tour pour permettre de jouer aux jeux verticaux à l'horizontale dans le cas où l'on ne peux pas basculer l'écran d'un quart de tour.


Nous avons donc de gauche à droite, sur la façade arrière, l'emplacement du bouton de bascule ¼ de tour, la prise HDMI, la lamelle métallique VGA (qui intégrera la prise audio et la prise alimentation jack), et l'emplacement du Rpi qui laisse l'accès aux 4 prises USB. Il manque pour le moment le trou pour faire sortir le câble USB du circuit manette.

Le matériel :

  • Cette fois je n'ai pas investi dans des fournitures arcade onéreuses Sanwa ou Seimitsu, car l'usage en sera occasionnel.

– J'ai opté pour le célèbre Zippy et des boutons « no-name »
– On dispose aussi d'un câble de déport VGA (une mini-ralonge en somme)
– Un déport mini-HDMI vers HDMI qui intègre aussi un déport USB-C
– Une prise jack femelle audio stéréo
– Une prise jack femelle d'alimentation
– Un énorme dissipateur thermique ventilé qui enserre le Raspberry
– 4 bouts de bois de récupération, préparés à dimensions, constituant le cadre du boîtier
– Un circuit de manette USB qui vient avec ses câbles et ses cosses serties
Ce qui sera au final tellement plus pratique que de tout fabriquer comme je l'ai fait à l'époque

Des lattes de volets, un montant de porte, et une chute non-identifiée.


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vendredi, 21 mars 2025

Lumiplot, le système lumineux pour cône de roller slalom -4-

Suite des expérimentations précédentes :

  • On a eu de la casse !!


Il s'agit de la languette qui s'est brisée lors d'un choc.
Tout le reste va bien et fonctionne encore. À vrai dire je m'attendais à ce que ce type de pièce casse tôt ou tard…
Sauf que par un manque de recul, je n'avais pas prévu de pouvoir remplacer facilement cet élément. Je l'évoquais alors dans le billet N°2.

C'est maintenant chose faite, voici en effet la nouvelle version du boîtier imprimé 3D.

  • La partie concernée fait désormais partie du boîtier au complet, plus besoin de la coller.


  • J'ai donc ajouté un trou de vis supplémentaire afin de pouvoir remplacer la partie de la languette qui pourrait à nouveau casser.


  • J'ai pensé aussi que cette languette pourrait être imprimée à partir de filament flexible type TPU ou autre NinjaFlex, ce qui la rendrait alors indestructible. Mais pour le moment je ne dispose pas de ce type de plastique.


Le couvercle de la batterie dispose aussi d'une languette, et on pourrait vouloir aussi l'imprimer en flexible, mais je pense que c'est une mauvaise idée, car on veut vraiment protéger la batterie des chocs. Ainsi il vaut mieux mettre toutes les chances du côté de la rigidité pour cela.


À suivre…?

Je mène actuellement quelques essais pour rendre les Lumiplots télécommandables… Si c'est fiable les fonctionnalités lumineuses seraient décuplées sans limites. Ou pas.

jeudi, 6 février 2025

Lumiplot, le système lumineux pour cône de roller slalom -3-

Suite des expérimentations précédentes :

Le moment tant attendu étant arrivé, nous nous sommes réunis à l'occasion d'une session de roller nocturne sur le spot de slalom.

  • Voici l'ambiance lumineuse que nous avions sur place, qui malgré les lampadaires trop éclairants à mon goût ne nuisait pas forcément au spectacle.


Il suffit de constater à quel point la ligne de plots lumineux surpasse de loin la présence de la ligne classique sur la droite !
Précisons que les 3 leds de chacun des modules sont allumées.

  • J'ai tenté quelques clichés en bricolant les réglages de l'appareil photo afin de faire ressortir un peu plus la présence des plots sans avoir trop de halo de lumière autour.


  • Après ces quelques essais, j'ai préféré utiliser ces réglages pour faire des vidéos.


Un spécialiste en photo m'indiquera peut-être comment j'aurais dû plutôt procéder…? Cependant, c'est fait !

  • En voici le montage :

Voilà ! Nous sommes donc tout à fait satisfaits du résultat ^__^
Les plots se comportent très bien et comme attendu se renversent moins facilement que sans module. Il arrive que le module se déchausse du cône, mais c'est à priori assez rare et dans la grande majorité des cas ils restent bien en place.

À suivre

dimanche, 5 janvier 2025

Lumiplot, le système lumineux pour cône de roller slalom -2-

Suite des expérimentations précédentes :

Cependant, le cône coloré est problématique car il atténue et filtre la lumière, voire même annule la couleur de led opposée à celle du cône, et pour cette raison il a été décidé de passer sur un plot blanc et de revoir certaines choses que nous allons détailler ici.


Second prototype, avec le plot Seba. :

  • Cette fois le plot est rigide sur sa base et mou sur le dessus, permettant plus de sécurité en cas de chute.


Nouveau boîtier :

Il était aussi nécessaire de modifier le boîtier afin de faciliter l'impression 3D et le rendre plus solide et reproductible.
En effet, le logement très étroit de la batterie a eu vite fait de se fendre à force d'y insérer la batterie, un système de couvercle à visser semblait incontournable.
De même, la pièce transparente de protection du circuit a fini par se décoller, là encore il fallait envisager un système à vis, ne serait-ce que pour intervenir facilement en cas de maintenance.

  • Les modifications sus-citées, avec taraudage des trous de vis directement dans le plastique :


À ce stade, nous attendions de recevoir les pièces transparentes découpées au laser commandées auprès d'un prestataire, ainsi que les petites vis de 2 mm de diamètre.

  • Et il fallait tout de même fiabiliser un peu plus la fixation au plot en ajoutant un aimant supplémentaire.


Je n'ai pas pensé à prendre plus de clichés de ce modèle à aimants interagissant avec le cône…

  • Une fois ce prototype achevé, nous étions cette fois très satisfaits du rendu en lumière, ici dans la pénombre :



Notez que les photos ne rendent pas ce que l'œil humain perçoit. Souvent entouré d'un halo de lumière grossier, j'ai dû bricoler les réglages de la prise de vue, ici avec un ordi-phone, pour qu'on puisse discerner distinctement l'objet. En réalité donc c'est plus lumineux que ça.

Après quelques tests de simulation d'usage, consistant à malmener le plot en le secouant, le culbutant, le frappant et le dégageant, il nous est rapidement apparu quelques problèmes.
Le module ne tient pas suffisamment bien en place et beaucoup de questions, pourtant déjà présentes, vinrent semer le doute.

Après tant de travail fourni à souder les plaquettes, et celui qui nous attendait pour la suite, la crainte de dommages matériels nous obligeât à prendre une pause pour réfléchir…
Quand le module se fait éjecter, jusqu'où va-t'il ? Est-il facile à ramasser ? Que se passe-t'il si on roule dessus ? Sans doute la casse assurée… Et pire en fait, l'accident sur l'humain, qui plus que de risquer une hypothétique explosion de batterie, se retrouverait forcément au sol, à cause des roues de roller bloquées net par le module.

Cela paraissait pourtant correct avec le plot Oxelo, sans doute car il nous semblait que nous n'avions pas trop le choix étant donnée la souplesse du plastique.

  • Nous n'avions pas pensé à remettre en question le sujet intégrant ces nouveaux paramètres induits par le cône Seba.

À contrecœur (oui les aimants c'était un système amusant :P) nous avons donc engagé un processus de réflexion, qui nous a menés vers l'évolution suivante.

Puisque le haut du plot est souple, alors nous pourrions considérer que l'aspect sécuritaire de celui-ci réside dans le fait qu'il est fait pour voir sa base résister quand le haut s'écrase, permettant alors de garder le module lumiplot en place durant les chocs avec les roues, les patins et les humains.
Puisque la base du plot est rigide, autant la mettre à profit, en permettant au module de se clipser facilement dessus.
De plus, l'article du site roller en ligne nous l'indiquait, la prise au vent de ce modèle de cône serait un point à améliorer, et c'est en quelque sorte l'occasion de le faire car le module va alors lester quelque peu le plot pile à l'endroit voulu, à sa base.
La voila la solution !! Restait alors à modifier le modèle 3D pour changer tout ça, mais sans pouvoir tout refaire, car certaines pièces comme les plaquettes transparentes sont déjà dans nos mains et il n'est pas question d'en commander une version modifiée.


Troisième version du boîtier :

  • Le couvercle à batterie a été modifié pour présenter une sorte de languette dépassante. Une petite pièce avec une languette est ajoutée du côté du circuit, elle sera collée. Devant la multitude à faire, les trous de vis ne seront plus taraudés, mais remplacés par des inserts métalliques filetés qui seront bien plus rapides à disposer.


On utilise un fer à souder pour pousser l'insert dans le trou de plastique qui se ramollit et durcit immédiatement autour du métal après la pose.

  • Pour accueillir les languettes, il faut découper de larges fentes dans le cône :


  • Voilà !! En pressant les bords du cône, on peut alors glisser le module dans les fentes.


  • Clichés pris à l'ordi-phone en lumière ambiante, cette fois pas eu besoin de toucher aux réglages.




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